Le poil luisant du cheval recouvre d'un voile éblouissant une somme volumineuse d’attentions. Reflet d’une bonne santé générale, une peau souple et un poil soyeux s’entretiennent au quotidien. On évoque ici le pansage. Gardons à l’esprit que le traitement de fond, en plus de l’alimentation et des conditions de détention, c’est la joie de vivre !
Le pansage n’est pas anodin. Il fonde - ou pas - une relation de confiance entre l'homme et le cheval. Un coup de brosse, mécanique et sans douceur, inflige au cheval une pression malheureuse. De l’inconfort à la douleur, il n’y a qu’un pas.
Alors qu’un pansage respectueux est perçu comme un temps d’éveil ou de détente. Il fait circuler l’énergie sous la peau, active la circulation sanguine superficielle. En ce sens, il prépare les muscles à l’effort et facilite la récupération. Cerise sur le gâteau, en éliminant les poils morts, source de démangeaison, le pansage apporte un réel bien-être à nos équidés.
Adapter le matériel et le mode opératoire à la sensibilité du cheval. Un pur-sang fraîchement tondu n’aura pas la même tolérance qu’un shetland hirsute en hiver 😉
Observer le cheval. Apprendre à distinguer ce qui lui plaît de ce qui lui déplait ;
Prendre le temps.
Un bon pansage a des répercussions profondes sur le comportement et la physiologie du cheval. Des effets sur le taux d’ocytocine ou encore le rythme cardiaque ont été observés. (Source Equipedia, Ifce).
Le pansage est l’étape idéale pour inspecter son cheval de la tête aux pieds : repérer une irritation, détecter une douleur, soigner un petit bobo. Les zones de frottement (filet, sangle, tapis de selle, collier de chasse, protection des membres, couverture) sont particulièrement vulnérables.
En groupe, au gré des affinités, les chevaux s’invitent à un toilettage mutuel. Au-delà du rôle pratique, les gratouilles échangées instaurent une hiérarchie sociale et confortent une confiance réciproque. La gratouille, un geste simple - et généreux - qui a le pouvoir de développer la complicité.
Que ce soit à la base du garrot, derrière l’oreille ou sous l’encolure, chaque cheval a ses préférences. Il suffit de découvrir la zone privilégiée où frotter pour établir un échange basé sur l’entraide et le plaisir.
Le cheval l’exprime à travers une panoplie de mimiques. Mais avez-vous déjà observé celles du partenaire humain ? Le sourire espiègle, la voix taquine, la respiration détendue… C’est fou comme ces quelques minutes de grooming nous font du bien, à nous aussi.
Définitivement, le grooming, c’est bon pour le moral !
Après avoir soigné l’hygiène de l’épiderme, place à la mise en beauté de notre plus belle conquête. Passer un chiffon doux, un pschitt pour faire briller, le tour est joué ! Pas tout à fait. En réalité, il faut se méfier des produits miracles.
Surtout en matière d’huiles ! J’ai lu quelque part que rien ne vaut le ricin pour embellir les crins. Pour avoir tenté sur ma propre chevelure, je vous mets au défi de retirer cette huile collante de l’amas poisseux qu’elle a contribué à créer. Plus sérieusement, il existe aujourd’hui de bons produits pour mettre en valeur la robe de votre cheval.
Chez Cavasso, la formulation d’une huile de beauté, non grasse, a mis notre persévérance à rude épreuve. Au terme d’essais parfois rocambolesques, l’Huile Sèche a vu le jour. Et nous l’adorons. Le principe ? Hydrater pour apporter souplesse et brillance. Vaporisée sur la crinière et la queue, elle aide à démêler les crins sans les casser. Répartie sur le corps du cheval à l'aide d’un gant de lustrage, elle satine la robe et donne de beaux reflets. N’ayez crainte. Le poil ne glisse pas. A quoi ça servirait de vous faire beau, sinon ?
Bonus : En hydratant la peau, l'Huile Sèche Cavasso soulage les démangeaisons, répare les zones irritées et stimule la repousse du poil. Ça en jette des paillettes !
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