Lorsqu’elle est saine, la paroi du sabot est lisse et brillante; elle ne présente ni évasement, ni fissure, ni déformation horizontale (anneau de croissance). Les microfissures de la paroi indiquent un assèchement de la corne. Les évasements et les seimes sont souvent le résultat d’une surcharge chronique sur la paroi du sabot. Quant aux anneaux, également appelés lignes de stress, ils sont la mémoire d’un événement : changement de conditions de vie, d’activité, d’alimentation, maladie, traitement médicamenteux…
Une corne fragilisée, de mauvaise qualité, aura tendance à casser ou à se fendre. Alors que l’été se profile, comment préserver la bonne santé du sabot ? Même super efficace et réparateur, le Baume Sabots Cavasso ne suffit pas. Voici nos conseils, partagés avec l’aide de Max, notre mascotte aux pieds secs.
Une seime superficielle n’est pas dangereuse. Elle le devient si elle ouvre une brèche permettant aux bactéries d’atteindre les structures internes vascularisées. Comme souvent avec le cheval, mieux vaut prévenir que guérir. Pour parer aux atteintes de la boîte cornée, la première chose à ne surtout pas négliger, c’est un parage régulier.
Les conditions de vie que nous offrons au cheval domestique permettent rarement au sabot de s’user au rythme de la pousse. Un parage ou un ferrage régulier, à moins de cinq semaines d’intervalle, entretient l’équilibre des structures. Que se passe-t-il, sinon ? Un cheval n’étant jamais parfaitement symétrique, l’ongle va pousser dans l’axe des aplombs en accentuant les défauts. La corne subit alors des pressions localisées qui peuvent conduire à l'apparition de seimes. La surcharge devient chronique en cas d’efforts sportifs répétés ou prolongés.
Une seime ne peut pas être soignée dans la mesure où il est impossible de recoller la paroi du sabot. Elle disparaîtra avec la pousse de la corne à condition de limiter les pressions à cet endroit. Le travail suivi d’un professionnel vous y aidera ainsi que l’application d’un onguent ou d’un baume pour maintenir un bon niveau d’hydratation.
La croissance du sabot s’appelle “l’avalure”. En fonction des saisons, de l’utilisation et de l’anatomie du cheval (ou du poney ou de l’âne), la pousse oscille entre 1 et 2 cm par mois. Il faut compter un an pour que le sabot soit totalement renouvelé..
Le sabot est un ongle. Sa mission ? Protéger les phalanges du pied. Un job à temps plein, soumis à de fortes contraintes, qui implique, en plus de la solidité, une remarquable capacité à se déformer, à encaisser les chocs, à propulser et à se régénérer.
La corne qui enveloppe le pied du cheval est fabriquée par le bourrelet périoplique, une mince bande de corne molle qui coiffe la paroi. Elle est constituée à 90% de protéine, la kératine, et de minéraux. La qualité des apports protéiques et minéraux via l'alimentation est alors primordiale pour générer une corne saine.
En été comme en hiver, les protéines sont insuffisantes dans une ration exclusivement composée d’herbe ou de foin. D'où l'importance d'un apport bien dosé en méthionine (5g/jour pour un cheval de 500 kg), cet acide aminé soufré qui entre dans la composition des protéines et participe à la qualité de la corne et des crins. Le zinc et le cuivre, oligo-éléments essentiels, sont généralement déficitaires. Gardosn en tête que la base, pour nourrir le pied d’un cheval de 500 kg, c’est 200 mg de cuivre et 600 mg de zinc par jour, avec des oligo-éléments biodisponibles.
Complémenter oui, avec régularité. Les cures, de CMV (complément minéral vitaminé) ou de biotine, si souvent conseillée, risquent de provoquer un excès doublé d’une carence. Un effet yoyo rarement bénéfique à long terme.
Destiné à la vie au grand air, le sabot du cheval, du poney ou de l’âne, s’adapte aux variations climatiques. Plus résistant à l'abrasion en période sèche, lorsque les sols sont durs, il s’assouplit pendant les saisons humides pour faire face aux sols spongieux. Naturellement hydraté, le sabot est également protégé du dessèchement ou d'un excès d'humidité par une cire produite par le bourrelet périoplique.
Alors que les climatologues redoutent une sécheresse estivale, pour la deuxième année consécutive, dois-je m’inquiéter pour les sabots de ma jument poulinière, de mon cheval de concours ou de mon shetland rustique ?
La corne est sensible aux changements hygrométriques fréquents. En été, les douches créent un phénomène de sécheresse superficielle. Pensez à essuyer les pieds (paroi, sole et fourchette) après le jet.
En été, l’application d’un onguent ou d’un baume aura pour effet d’assouplir la couche superficielle de la corne en limitant la déshydratation. Notre conseil : Graissez généreusement le bourrelet périoplique pour qu’il reste souple.
Le Baume Sabots Cavasso s’est imposé au fil du temps comme un best of de l’été. Les huiles végétales enrichies en spiruline pénètrent la corne, la nourrissent et déposent un film naturellement protecteur sur le sabot. Réputée pour ses propriétés hydratantes, la micro algue bleue redonne souplesse aux cornes sèches et cassantes. Et puis, c’est un plaisir de s’en servir. Il ne fond pas, ne coule pas, ne colle pas sur les mains. Pratique et indispensable. N’est ce pas, Max ?
© 2023 CAVASSO - Les soins pour vos chevaux élaborés à partir d'algues marines en Bretagne.
Site web réalisé avec 💚 par Expression Bretagne - Rédaction ✍ : JG Ecritures - Photos 📷 Clément Noyat, Joëlle Guillevic