Le pied est un organe complexe qui joue un rôle fondamental dans la locomotion du cheval. Soumis à des forces importantes, il se déforme à chaque foulée.
Cette relative élasticité est essentielle pour recevoir le poids du cheval, absorber les chocs et transformer l’énergie cinétique en propulsion.
Comme chacun sait, « pas de pied, pas de cheval ». Qu’il soit de sport ou de loisir, votre compagnon a besoin de pieds sains pour préserver son intégrité physique. Les défaillances de la boite cornée endommagent les structures internes du sabot qui engendrent à leur tour des compensations ostéoarticulaires. Une réaction en chaine source de mal-être ou de douleur. La collaboration avec votre cheval et les performances en pâtissent… Votre porte-monnaie aussi !
60% du poids du cheval repose sur ses antérieurs soit, à l’arrêt, 200 kg dans chaque pied. La pression augmente avec la vitesse. Elle peut atteindre plusieurs tonnes au galop lorsque le sabot frappe le sol.
La corne est un organe vivant. Elle pousse en continu à raison d’1 cm par mois environ. Il faut compter un an pour qu’elle soit entièrement renouvelée. Mieux vaut prévenir que guérir ou, dès lors qu’un sabot est abimé, s’armer de patience !
Pour maintenir la vitalité du pied, rien ne vaut le mouvement. Marcher, trotter, galoper, varier les allures et les terrains, sollicite la mécanique du sabot. Les variations de pression dans la boite cornée favorisent la circulation sanguine qui nourrit les organes et les tissus.
L’alimentation fournit les nutriments essentiels à la pousse régulière d’une corne de qualité. Au menu, le soufre, la méthionine, le zinc, les vitamines A et B ou encore la biotine sont nécessaires. Que vous optiez pour un aliment complet ou un CMV (complément minéral et vitaminé), respectez le dosage conseillé par le fabricant. C’est le meilleur moyen d’assurer à votre cheval les apports dont il a besoin.
L’hiver, la principale agression est l’excès d’humidité. Si la corne doit être suffisamment hydratée pour jouer son rôle, elle supporte mal de macérer dans un milieu saturé d’eau ou d’urine. Fermentation, prolifération de bactéries et de champignons…
Le manque d’hygiène conduit inexorablement à une pourriture de fourchette. L’infection peut provoquer une boiterie, voire engendrer des complications si elle gagne les tissus internes du pied. Bref, ne laissez pas une pourriture s’installer ! Chez Cavasso, le Baume Réparateur Fourchette peut vous venir en aide.
Pour éviter les problèmes, le cheval doit avoir accès à des zones propres et drainées, à l’extérieur comme sous abri : au pré comme au paddock, en boxe comme en stabulation.
Un parage régulier est nécessaire. Sans oublier que le maréchal-ferrant, ou le podologue, compte sur votre vigilance et un entretien assidu entre deux passages.
Graisses, onguents, huiles, goudrons… Vous avez l’embarras du choix.
Mais attention, certaines pratiques sont à proscrire, comme par exemple, l’application de goudron de Norvège sur la paroi ou le bourrelet périoplique. Le pied est alors enfermé dans une gangue imperméable qui va l’assécher et l’empêche de respirer.
Il convient d’adapter le produit au besoin réel du cheval et de ne pas en faire trop ! Il serait contreproductif de graisser tous les jours un sabot qui n’en a pas besoin.
La corne est le lieu d’échange avec les éléments extérieurs. Veillez à la composition des produits.
Chez Cavasso, nous recommandons l’usage d’huiles ou de cires naturelles.
Gardons en tête que l’objectif est de nourrir en profondeur, d’assouplir, d’hydrater… pas de polluer.
L’Huile pour Sabots Cavasso est conseillée en hiver. Elle ne durcit pas avec le froid, reste souple et facile à appliquer. L’huile pénètre plus lentement que le baume. Elle offre donc une meilleure protection contre l’humidité.
Elle est enrichie en spiruline, cette algue bleue aux propriétés hydratantes. Ainsi, elle contribue à maintenir un bon taux d’hydratation de la corne sous un film nourrissant et protecteur. Vous pouvez l’appliquer en paroi, sur la sole et la fourchette. Pour vous faciliter la vie, un pinceau est intégré au bouchon.
Pour éviter les problèmes, le cheval doit avoir accès à des zones propres et drainées, à l’extérieur comme sous abri : au pré comme au paddock, en boxe comme en stabulation.
Un parage régulier est nécessaire. Sans oublier que le maréchal-ferrant, ou le podologue, compte sur votre vigilance et un entretien assidu entre deux passages.
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